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A contre je… A contre moi… A la rencontre de moi… Loin de moi, loin de vous qui ne m’avez pas faite… Je ne suis pas ce vous, moi qui suis de votre sang… Je réclame mon dû, je réclame mon être… Que l’on me rende mon coeur, qui a tant saigné, que l’on rende mon âme, qui a tant erré…

Je ne veux plus me perdre dans les méandres de vos passés qui ne m’appartiennent pas. Je veux être ma justice puisque la justice m’a oubliée. Que ma plume soit le glaive, que mes vers soient l’ange qui dessine le ciel… Que le ciel soit le front de mes pensées… Que l’aurore soit le sourire d’une promesse de l’horizon que je dessine de mes mes propres yeux… Que mon coeur soit la musique des contrées du monde en feu… Que mes poumons s’emplissent de l’air purifié par ma volonté… Que ma volonté soit la plus forte, que mes bras puissent étreindre l’invisible, que mes lèvres puissent embrasser l’indicible bonheur de me retrouver…

Si tu ne comprends pas mes mots, sache qu’ils me sont l’essentiel… A contre Je… Le jour à venir sera la plus éphémère des futilités… Jusqu’à celui que mes pas enfin libérés, dessineront dans la légèreté du chemin de la liberté… Un petit chemin au milieu des herbes folles, des arbres penchés vers l’horizon… D’une maison à contre Jour sur les hauteurs d’une colline où coule une source…

Extrait d’un poème.

Du tout petit bout de mes pieds
Posés sur un petit bout de bois
J’élevais mon bras vers le ciel étoilé
Afin de toucher un petit bout d’aura…

Les yeux levés vers l’infini
Aux confins des méandres de la vie
Voilés par des maux d’amour
J’y cherchais un petit bout de jour…

Enfant blessée au cœur de géant
Perdue au milieu du monde béant
J’égrenais des perles de lumière
Incandescences premières…

Comme un rire qu’on laisse perler
En rivière éparse dans l’immensité
L’écho des étoiles éclaire la nuit
Et l’âme à elle-même se suffit…

Alors, un peu plus grande, le corps tendu
Le bras levé vers le ciel confondu
Je tentai d’approcher encore une fois
L’immensité qui toujours s’éloigna…

Toucher l’indicible imaginaire
Que ni l’index ou l’auriculaire
Ne pourraient atteindre sans s’écarteler
Et pourtant persister à rêver…

Tous droits réservés – Florence Rahmane (textes et photographies)

Un petit village à 7 kms de Vintimille… Un petit bonheur aux rives de son torrent la Nervia.. Son château, ses petites ruelles (ça grimpe), ses artistes et ses restaurants…

Pour en savoir plus sur ce village qui a appartenu au Comté de Nice : le site Wikipedia.

En hiver, des couleurs douces…

Beauté à l’état pur…

Vous pouvez également y aller en train et bus, et même pousser jusqu’à un autre village un peu plus haut, du nom d’Apricale…

ENTENDEZ MON AME….

Dans ce monde de chaos, pouvez-vous entendre l’enfant crier ?

On parle de… maladies, de personnes âgées isolées, de personnes vulnérables, de soignants épuisés… On nous impose de nous masquer, de prendre nos distances… On ne s’embrasse plus, on ne se touche plus… Bref, nous n’avons cesse de nous laver les mains…

Et ce vacarme incessant de l’isolement de l’être, au milieu de son nid de turpitudes… où l’autre, cet être, sang de son sang, fibre de sa fibre, le touche et l’embrasse là où il ne devrait…

Entendez-vous l’enfant crier ?

Les victimes toujours oubliées, murées dans le silence d’un cercle trop fermé.

Entendez-vous cet être crier ?

Merci de ne pas oublier les victimes de l’inceste, que l’on ne nomme JAMAIS….

Un moyen pour moi de m’évader, de penser à autre chose, avec cette passion de la photographie et de ma région. Besoin d’aide, car, après un an et demi d’arrêt de travail, il m’est difficile de remplacer un appareil « fatigué » et un peu cassé.

Même un, deux euros peuvent m’aider, merci.

Le lien de la cagnotte :

https://www.leetchi.com/c/phototherapie

Ce fut un peu ça… Le début d’une « nouvelle aventure »… Le cancer, il n’attend jamais d’être invité, il fait son nid comme cela lui chante. J’aurais pu le repérer plus tôt, mais comme beaucoup, je n’ai pas écouté mon corps… Ceci dit, souvent le hasard fait bien les choses et mon boulot a fait que j’ai rencontré 2 personnes opérées du cancer du sein… Connaissant l’adage, jamais 2 sans 3, j’ai vite pris un rendez-vous pour une mammo. Puis la biopsie, et puis voilà, diagnostique, « prolifération adénocarcinomateuse infiltrante de type lobulaire »… Hop, on s’arme d’une bonne dose d’humour, dans mes allées et venues à Lacassagne. Opération programmée pour le 26 décembre, je n’ai pas envie d’attendre, mais évidemment une cliente me file ses microbes et l’opération est reportée en début d’année. Opération ok, mon sein n’a pas été touché, la cicatrice se trouve juste à côté, le ganglion sentinelle n’est pas touché, ok.

La radiothérapie, courant mars, 18 séances mais voilà, la miss a une peau de bébé, brûlée au deuxième degré…

Et puis la vie continue, avec ses aléas, ses gros aléas, parfois… Alors on s’accroche.

J’essaie de me retrouver, même plus, de retrouver le moi-même qui n’était pas encore née… Ateliers thérapeutiques à Lacassagne et puis, enfin j’ose, plein d’activités à la Ligue contre Cancer. Psycho, sophro, réflexo, diététicienne… D’autres à venir… Retrouver le goût de… mais surtout chasser les vieux fantômes, débarrasser la poussière, s’ouvrir à la lumière… Avec un corps diminué (l’âge n’aide pas non plus) et un esprit qui se pose plein de questions. D’autant plus qu’il faut ajouter le traitement plus ou moins lourd de l’hormonothérapie, selon les jours, les semaines… Et travailler sur un nouveau départ, plus doux, plus axé sur moi, et ce que j’aime, et ceux que j’aime…

Musique. Lumière. Mots. Voix… Tout un programme…

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Inutile de dire que la maison continue de se délabrer…. A croire que c’est voulu. Evidemment il y a plus urgent, il y a toujours plus urgent de toutes façons, sauf le plaisir des Niçois(es)…

Cliquer sur les photos pour visualiser les albums.

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Gairaut - 090917

Gairaut - 061017

Pour en savoir plus sur ce joli village perché :

Cartes de France

Provence Web

Cliquer sur l’image en dessous pour voir l’album !

Florence

BERRE LES ALPES

Toi(t)

Quand je plonge mon regard vers l’horizon,

Au-delà de mes rêves, au-delà de ma raison,

Dis-moi, est-ce que je cherche ton image,

Les contours des cimes sont-elles les lignes de ton visage ?

L’air que je respire, est-ce ton regard

Qui se fond au mien sans aucun fard ??

 

Mes mains qui s’agrippent à un appareil

Aux dimensions de l’immensément futile

Entre l’infini, la vie, le rêve et le sommeil,

Mes mains, expression de mon âme d’argile,

Te cherchent, te questionnent et tout au fond…

Au fond de l’univers, apposent un timide pardon.

 

Alors, soudain, j’ai envie de faire de ce que j’ai en moi

Un horizon de mon être intérieur tel un beffroi,

S’érigeant dans le ciel, que j’invoque et implore en Loi,

Un horizon d’émotions, comme une communion…

D’un passé non dériré qui tirera sa révérence

Et d’un avenir incertain jouant toutes les cordes du violon,

Que mon cœur, blessé et solitaire, nommera Sa Chance…

COPYRIGHT PHOTOGRAPHIES ET POÉSIE FLORENCE RAHMANE

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Amnésie de l’ombre

Un violon dans une ruelle. Un bout de vie dans ma mémoire. Un horizon, à l’orée de mon regard. La mer étendue souS mes yeux et le ciel étalé sous ma bouche. Ma bouche silencieuse dans les couloirs du temps. Le temps figé dans les entrelacs de l’Histoire.
Un viOloncelle au bout de la ruelle. Mes pas si lourds sur les pavés de l’absence. Les jambes immobiles, les genoux bloqués dans la redondance de la mémoire. La mémoire glissée entre deux murs, deux murs face à l’immensité.
Des voix. Des voix dans la gorge des profondeurs de la ruelle. Des cordes blessées de l’avenir, et des pas dont les bruits se taisent, se taisent, s’effAcent, faiblissent, s’atténuent alors que leur écho retentit jusqu’aux tréfonds de ma chair. Mon âme.
Un piano, un piano à queue dans un cagibi au bout de la ruelle. Un piano égrène des notes que mon coeur ne saurait chanter. Un piano, et, au bout, l’océan, le bruit des vagues roulant sur l’épine dorsale de mon corps qui s’élève, se soulève, se révolte. Qui rêve d’avenir.
Un piano à queue dont l’ombre démesurée s’épancHe sur un immense pont et sur l’apparent impossible.
Et l’orchestre de la vie balance mon coeur sur les effluves d’un océan de larmes de vies autres mais miennes.
Assassinées.

Copyright Florence Rahmane

Tout est peut-être dans le lapsus du titre du billet……

Après un long silence…

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Il y avait la mer et l’horizon,
Des vents à décoiffer la raison,
Des rêves à réveiller la passion,
Des mots tus que les mains refont…

Il y avait des visages, si souriants
Que le monde entier les entend
Que la vie qui s’affaire attend…
Qui unissent tous les différends…

Le regard vers les autres que tu portes,
Les sentiments de toutes sortes,
Tes rêves du coeur dépassent l’aorte
Et rendront l’espérance plus forte !

Ta voix qui s’échappe si avenante
De ta gorge en larmes impatientes
Se déploiera sur les cimes de l’humanité arrogante
Qui, sans cesse dans la douleur, se réinvente…

Tu aimeras, tu chériras, tu protégeras…
De toutes les erreurs, tous les faux pas,
Une leçon de courage tu en tireras,
Et jamais sauf de la haine tu ne sonneras le glas…

Que tu ne puisses dire que jamais au grand jamais
Tu n’as porté la mort en harnais
La haine comme collier de jais,
Et plus conjuguer l’amour à l’imparfait…

Dans toute l’imperfection de ton être
Dans tout l’humilité de ces rimes que je délie
Au dépouillement du futile paraître…
Pour recouvrer toute l’Essence de la Vie…

Copyright Florence Rahmane